Bovins de boucherie L’offre se rétracte sur la Bretagne
Avec les ensilages de maïs qui remontent sur la Bretagne, les disponibilités sont assez modestes pour les abatteurs de la région. Plus au sud, où les ensilages sont finis, les besoins sont plus facilement couverts.
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La demande est stable et correspond à l’offre du marché dans le domaine des races à viande. Les tarifs sont reconduits avec des vaches viandées charolaises R+/U– valorisées autour de 5,50-5,55 €. Les prix des R= vont de 4,40 à 4,45 € sur les marchés de Cholet, Châteaubriant, Bourg-en-Bresse et Saint-Christophe-en-Brionnais.
Les vaches plus légères se vendent entre 5,10 et 5,30 €. Les limousines restent bien valorisées : des vaches U sont vendues entre 5,70 et 6,00 €, voire 6,50 € dans les très bonnes. Les tarifs se maintiennent entre 6,20 et 6,65 € dans les bonnes parthenaises. Les blondes d’Aquitaine U se négocient entre 5,90 et 6,30 € à Cholet.
Dans les réformes laitières, l’activité commerciale reste assez fluide sur le marché du vif. Les industriels observent un recul des ventes dans les pièces arrière, avec des produits fortement concurrencés à l’importation, notamment dans la RHD. Le différentiel de valorisation entre les vaches allemandes et françaises est de 0,60 €/kg de carcasse. Les abatteurs remettent la pression sur les laitières, même si les tarifs de cette semaine ont peu évolué. Les vaches P+ prim’holsteins sont vendues autour de 4,65 €. Les normandes ou montbéliardes O=/O+ se négocient entre 4,90 et 5,00 €.
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